Comment Le Musée Royal De L'Ontario Représente 100 Ans D'architecture

Le centenaire du plus grand musée du Canada est le moment idéal pour réfléchir sur un siècle d’évolution des goûts architecturaux, de l’historique à l’éclatant.

Comme sa collection, l’architecture du Musée royal de l’Ontario couvre beaucoup de terrain. Au cours des décennies entre l’ouverture de l’aile ouest d’origine le 19 mars 1914 et le Cristal Michael Lee-Chin en 2007, le ROM a à la fois documenté l’histoire et l’a créée.
Bien que beaucoup aient tendance à considérer le musée comme une entité architecturale unique, le ROM est en fait un ensemble, une série organique de bâtiments, chacun étant le produit de son époque et de son lieu, et chacun étant relié aux autres.

L’histoire de l’architecture du ROM, c’est aussi l’histoire de la culture canadienne, sinon, comme le dit la devise institutionnelle, « à travers les âges », du moins pour le siècle dernier. Pour l’architecture, ces 100 ans ont été une période d’énormes bouleversements.
Lorsque le musée a été incorporé en 1912, le mouvement moderne, qui a donné naissance au monde que nous habitons, était à peine sorti de l’utérus. Bien que Ludwig Mies van der Rohe concevait des tours de verre au début des années 1920, les architectes se contentaient généralement de recycler le passé. Ils ont travaillé dans une série de styles de renaissance en constante évolution, tous plus élaborés et fantaisistes les uns que les autres. Gothique, roman, classique, géorgien, Second Empire ont été utilisés et réutilisés régulièrement.